Quelle a été votre première impression en arrivant ?
Ce qui m’a marqué en arrivant là-bas, c’est le comportement des gens. Ils sont plus ouverts, plus calmes, plus chaleureux qu’en France. Par exemple, dans les transports en commun, personne n’a d’écouteurs sur les oreilles, ou alors il s’agit d’étrangers. Mais les gens discutent, ils se parlent entre eux. Les Australiens sont aussi beaucoup plus calmes et moins pressés que les gens que l’on croise dans le métro à Paris.
Quelles études faites-vous là-bas ? Dans quel établissement ?
J'ai suivi un cursus au RMIT (Royal Melbourne Institution of Technology) deux jours par semaine. J’étudie trois matières : International Business, Web 3D, Physique, astronomie et cosmologie. J'étais en cours le mercredi et le jeudi. Le reste du temps, j’aurais aimé travailler mais je n’ai pas réussi à décrocher de petit job étudiant. J’ai cherché dans la restauration mais je n’avais pas d’expérience. J’ai donc orienté mes recherches sur le domaine du web et j’ai passé un certain nombre d’entretiens mais les contraintes liées à mon visa australien étudiant ont posé problème. En effet, il ne permet de travailler que 40 heures toutes les 2 semaines, ce qui n’est pas vraiment compatible avec un travail dans une agence web. J'ai reçu tout de même des courriers d’entreprise qui se disent intéressées par mon profil mais c'était un peu tard pour moi puisque les cours se terminaient peu de temps après.
J’ai donc profité de mon temps libre pour faire du football australien, un sport que je ne connaissais pas et qui m’a beaucoup plu. Je me suis inscrit dans un club de la banlieue de Melbourne avec entraînement deux fois par semaine et match tous les samedis. Je crois que c'est ce que j'ai préféré en Australie. Le club est très cool, on était 125 et il n’y a que des Australiens. J'étais le seul étranger. Mes camarades m’ont fait découvrir la ville.
Qu'est-ce qui vous manque depuis votre retour en France ?
Le football australien ! Surtout qu’il sera impossible d’en faire en France.
Que vous a apporté cette expérience à l’étranger ?
Ce séjour en Australie m’aura d’abord permis d’améliorer mon anglais qui en avait bien besoin. Humainement, j’ai beaucoup appris en découvrant une autre culture, des habitudes différentes. Ici, les jeunes et les étudiants voyagent beaucoup plus facilement qu’en France. Je suis parti sac au dos pendant 15 jours en Nouvelle-Zélande, c’était incroyable. Vivre seul à l’étranger, c’est aussi apprendre à se débrouiller et à oser.
Que vous a apporté l'international dans votre cursus ?
Un séjour de 6 mois à l’étranger témoigne d’une certaine ouverture et d’une capacité d’adaptation je pense. C’est en tous cas une expérience que j’espère renouveler bientôt.