Les femmes encore trop peu nombreuses dans la filière numérique

Une position portée et incarnée par la fondatrice et directrice de l’école, Anne Lalou, qui met un point d’honneur à défendre la place des femmes dans cette filière et leur rôle dans la transformation digitale de notre économie. Le sujet de la place de la femme dans le monde professionnel et particulièrement dans le domaine du numérique sont au cœur des enjeux actuels. Le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes a lancé un plan en faveur de la mixité dans les métiers du numérique. Une filière où la féminisation est encore trop faible avec seulement 33% de femmes contre 53% pour tous les secteurs professionnels confondus, selon une étude du Syntec Numérique du 8 mars 2016.

"La Web School Factory et tout son écosystème sont très bienveillants. Bien sûr on est loin de la parité, mais tout est fait pour que ça change : les étudiantes ont beaucoup d'opportunités de visibilité, notamment lors de prise de parole dans des colloques ou conférences, et c'est quelque chose que je trouve essentiel pour faire bouger les lignes dans ce milieu. D'une part, c'est une preuve de reconnaissance et une occasion de gagner en confiance pour les jeunes femmes, qui sont généralement moins éduquées à s'exprimer en public pour partager leur opinion ; et d'autre part ça participe à normaliser la présence des femmes dans ce milieu. J'espère que petit à petit on ne verra plus "une femme qui présente sa start-up" mais une personne, et qu'on ne partira plus du principe que ses choix sont ceux d'une femme, mais sont bel et bien issus d'une réflexion stratégique globale."

Marie-My -Etudiante en 5e année

Avec actuellement 38% de filles en 1ère année, La Web School Factory se donne pour objectif d’augmenter considérablement ce pourcentage d’ici les prochaines années. Si elles sont encore trop peu nombreuses au sein de l’école, elles sont malgré tous les véritables porte-paroles de ce message de féminisation des métiers du numérique. Elles incarnent cette posture de femmes du digital, chefs de projet ou entrepreneuses, investies et engagées, qui souhaitent casser les codes d’un monde professionnel encore trop segmenté !

"Je suis fière d'avoir choisi d’intégrer la Web School Factory car avant cela, j'avais quitté les études, ne sachant plus vraiment ce que je voulais faire. J'ai choisi ce domaine d'études, sans me préoccuper des aprioris. Quand j'ai participé à la 8ème édition de Cisco Connected Girls, j'avais devant moi des collégiennes et lycéennes. Quelques-unes d'entre elles étaient intéressées par les filières numériques, ce qui est encourageant car ça montre que les mentalités changent. Quand j'étais lycéenne, je me souviens surtout des garçons qui allaient dans des filières informatiques. A l'époque, le numérique se résumait à cela. Mais c'est clairement en train de bouger. Je suis toujours super contente de voir des filles venir à nos portes ouvertes !"

Sophie - Etudiante en 3e année

La Web School Factory se mobilise régulièrement sur des événements qui font écho à cette valorisation de la mixité tels que le Women’s Forum, des interventions lors de conférences sur ce sujet comme la conférence Cisco Connected Girls, ou encore sur des projets où la mixité est au cœur des problématiques proposée aux étudiants.

"Aujourd’hui je suis fière de mon choix. Je peux être multitâche, visionnaire et créatrice. Nous vivons dans un monde où le numérique prend place dans notre quotidien. Il est notre présent et sera notre futur, alors oui, j’ai choisi l’avenir. J’accomplis énormément de choses en peu de temps, car ce domaine nous fait évoluer vite. Mon entourage est impressionné par mon orientation dans le numérique, même si c’est un milieu qui leur échappe, ils sont heureux de savoir que j’ai trouvé le domaine dans lequel je peux m’épanouir pleinement. Je suis convaincue que les femmes apportent de la légèreté, des sentiments, de la fraicheur et une vision différente à ces enjeux de transformation digitale."

Julia - Etudiante en 2e année

Cette année encore l’école prévoit de s’investir sur ce sujet, de donner la parole aux étudiantes et de continuer à faire bouger les lignes !