En clair, la jeune startup composée de 5 étudiants de La Web School (sur une équipe de 9 personnes) n’a pas chômé ! De nombreuses améliorations techniques ont eu lieu et désormais, le gros chantier, c’est le développement commercial.
Le récent tour de table, qui a permis à Kushim de lever 300 000 dollars, a suscité l’intérêt de la presse pour l’entreprise qui a vocation à simplifier la vie des VC avec une offre sur-mesure et simplifiée de gestion de portefeuilles. Le CEO est très satisfait des articles élogieux sur Le Monde, L'Usine Digitale, Le Wall Street Journal, ou encore Madyness qui ont décrit l’offre de la jeune pousse et le parcours de son équipe.
Côté clients, là aussi les choses avancent. « Nous avons quatre clients et une dizaine au total devraient signer d’ici la fin du mois d'avril. Ils viennent de France et des USA essentiellement » précise Clément ajoutant que « trente cinq introductions à des fonds new-yorkais et californiens » ont été réalisées par Fabrice Grinda. Et ce n’est pas fini ! « Nous en avons plus de 80 dans le pipe » souligne le jeune entrepreneur.
Il faut dire que Kushim a des objectifs très ambitieux. Une nouvelle levée de fonds est prévue d’ici novembre avec un objectif de 2 millions. L’argent servira à de grosses améliorations technologiques, l’amélioration du business development et à financer le départ de l'équipe à San Fransisco que Clément justifie ainsi : « l’écosystème de la Silicon Valley est dominé par le software, ce que nous faisons et cela nous aidera à avoir plus de contacts et d’amélioration. Et enfin, on s’intéresse au marché : il y a plus de VC dans la Silicon Valley qu’en Europe. En plus, pour lever des fonds auprès de capitaux américains, il faut être une société américaine » explique Clément.
Même si Kushim apprécie particulièrement ces nouveaux locaux – la société a élu domicile au Plateau de la Société Générale, à Val-de-Fontenay et apprécie ce lieu qui dispense de nombreuses conférences et permet de profiter du réseaux des personnes travaillant sur place – l’appel des États-Unis est très fort.
En attendant le départ, la startup constituée pour l’essentiel d’étudiants de La Web School poursuit son aventure de l’incubation, les étudiants de l’école du numérique partageant leur planning entre leur entreprise et leurs études. Mais Clément explique : « cela devient de plus en plus compliqué pour nous car il y a de plus en plus de pression au niveau de notre activité profesionnelle et forcément, ça impacte le reste. C’est difficile d’allouer du temps aux études ». Vivement la fin de l’année alors ? « Oui ! » s’exclame Clément, « mais en même temps on est triste de quitter bientôt La Web School car on y est tellement bien et on y apprend beaucoup de choses qu’on réapplique directement. Je pense par exemple à un cours intitulé Créativité avancée, dispensé par un docteur de Yale, qui me sert au quotidien dans mon management et me permet de booster la créativité de mon équipe ». Mais il est vrai aussi que les jeunes étudiants ont désormais envie de se consacrer à 100% à leur entreprise.