Portrait de diplômée : Marie-My Senilhe, chargée de l’expérience collaborateur chez Saint-Gobain
Portrait de diplômée : Marie-My Senilhe, chargée de l’expérience collaborateur chez Saint-Gobain
Après 5 ans à La Web School, Marie-My Senilhe est maintenant Chargée de l'expérience collaborateur chez Saint-Gobain. Portrait d'une des premières diplômées de La Web School Factory !
Les premiers diplômés de La Web School Factory ont démarré leur carrière professionnelle. L’occasion de revenir à leur rencontre pour dresser le portrait d’anciens étudiants aujourd’hui plongés dans un monde du travail. Un marché de l'emploi en pleine mutation qu’ils participent à faire évoluer en inventant eux-mêmes leur métier. Que ce soit dans les grands groupes, les petites structures ou en freelance, ils exercent de nouveaux métiers à responsabilités auxquels La Web School Factory les a formé.
Portrait de Marie-My Senilhe, Chargée de l’expérience collaborateur chez Saint-Gobain
Quel a été ton parcours étudiant et comment s’est déroulé ton cursus à La Web School ?
J’ai fait un Bac S et ai enchaîné avec 2 premières années en médecine. Je n’ai pas été prise au concours et ai alors envisagé les deux trajectoires de repli classiques : la fac de biologie, mais ça ne m’intéressait pas spécialement, ou un double cursus droit-sciences à Assas et Paris VI. Mais un jour j'ai entendu parler de La Web School Factory dans une émission de radio. En écoutant, je me suis dit que ça avait l’air génial et que c’était exactement ce que je voulais faire. J’ai pris conscience que je pouvais faire quelque chose qui me plaisait et que l’on avait le droit d’aimer ses études. Ce qui est amusant, c’est que je réfléchissais aussi à une réorientation dans l’hôtellerie car j’étais attirée par le service, le côté concret, le client (utilisateur) roi. Autant de notions qui m’intéressaient déjà et que je retrouverai dans le Design par la suite. J’ai en effet choisi la Majeure Design à La Web School Factory.
Quels ont été tes cours préférés ?
J’ai aimé la plupart des modules. Deux sortent du lot cependant. Je pense à un cours de conception en 1ère année. Il s’agit d’agencement des informations dans l’espace, de la mise en page en un peu plus élaboré. Ça m’a beaucoup plu. Je n’y connaissais rien mais j’ai beaucoup apprécié le côté pratique et très concret. Radicalement opposé à cela, j’ai adoré les cours de philosophie et d’épistémologie en 5ème année . C’était génial !
Quelles sont tes passions ?
Je n’ai pas de passion aussi marquée que certains peuvent en éprouver. Mais j’ai une véritable culture du neuf, du nouveau, de l’innovation, la façon dont on les voit, dont on les fait. C’est ce qui m’a plu à La Web School Factory, avant même d’y être, rien que sur le papier. Je trouvais ça assez exaltant cette façon d’aborder les choses, cette façon radicalement différentes avec des antimasterclass, des cours dispensés non pas par des professeurs mais par des professionnels, les cours de pédagogie inversée, les Antiforums.
Aujourd'hui, quel est ton métier et où travailles-tu ?
Je suis chargée de l’expérience collaborateur chez Saint-Gobain. J’aime ajouter que je suis aussi Designer. Tout a commencé par un offre d’alternance très intéressante que m’a proposée Marie-Laure Henry, Directrice des relations entreprises et des partenariats à La Web School Factory. J’ai eu un premier entretien, hyper intéressant. Il s’agissait d’une offre de Design Thinking, avec un intitulé curieux où l’on parlait de refondre complètement la solution existante, de proposer un diagnostic, de lancer de nouvelles choses. C’était exactement le genre de missions qui m’intéressaient. J’étais plutôt méfiante, car c'est le type d'offre que j'avais despéremment cherché et que je n'avais jamais trouvé : est-ce que c’était moi qui me projetais trop ou est-ce que j’avais vraiment trouvé exactement ce que j’avais envie de faire ? J’ai souhaité rencontrer le N+1 de la personne qui m’avait reçue en premier entretien pour savoir à quel point le projet était soutenu par la hiérarchie. Je lui ai clairement demandé : Pour vous, qu’est-ce qui ferait de cette mission un succès ? » Il m’a répondu : « que les collaborateurs se servent davantage de la plateforme ». Il s’agissait de revoir la plateforme actuelle sur la mobilité, censée favoriser les changements de poste en interne, une sorte de Bourse de l’emploi pas hyper utilisée. L’entrevue a été très rassurante car je constatais une réelle volonté de changement.
Le côté grande entreprise ne me faisait pas peur. On a une vraie culture du grand groupe dans ma famille et j’avais déjà eu des expériences dans ce milieu avec des stages au Ministère de l’Intérieur et à la Société Générale qui s’étaient bien passés.
Quelles sont tes missions et tes responsabilités ?
Je réponds à des problèmes, apporte de solutions et les mets en place. Ma mission en alternance consistait à comprendre pourquoi la mobilité chez Saint-Gobain n’allait pas très bien. J’ai donc procédé à des interviews utilisateurs (les employés) sur le sujet de la mobilité, en leur posant des questions sur leur utilisation, ce qu’ils attendaient du groupe en matière de mobilité. J’en ai tiré un diagnostic très clair et notamment le fait qu’il y avait parfois un fossé entre ce que l’on disait et ce qui était fait réellement. J’ai mis les RH devant ce constat et leur ai dit : qu’est-ce qu’on fait maintenant ? L’objectif était clair : ouvrir la mobilité. J’ai proposé de « rendre les collaborateurs autonomes » au travers de plusieurs chantiers.
Aujourd’hui seulement, est mis en place le dispositif auquel j’ai travaillé, avec plusieurs éléments : l’organisation d’un carrefour de la mobilité, la possibilité de se déclarer en mobilité (à la recherche d’une offre d’emploi sur un autre site). On travaille pour cela avec la start-up Visiotalent dont on utilise l’outil de recrutement comme outil de mobilité interne. On a retravaillé avec eux leur plateforme pour permettre aux personnes qui se sont déclarées en mobilité de se présenter et de dire ce qu’ils recherchent. La possibilité de faire un bilan de compétences et appétences. On a mis en place un réseau d’ambassadeurs pour qui la mobilité a fonctionné et qui peuvent témoigner sous forme de vidéo ou en face-à-face. Nous collaborons fréquemment avec des start-ups et des acteurs du digital.
Quelles compétences et savoir-êtres acquis à La Web School te servent au quotidien ?
La Web School Factory est un facteur de professionnalisation. Dès l'entrée à l’école on travaille avec des partenaires professionnels à partir de briefs réels auxquels on apporte des réponses réelles. On a donc déjà un pied dans l’entreprise. On connaît bien les besoins et on est opérationnel tout de suite. J’ai pu le constater dès mon alternance. Nous sommes aussi très bien formé à la gestion de projets et nous avons une véritable capacité à aller chercher les informations que l’on n’a pas. Et pas que sur Internet ! Je suis souvent allée solliciter des sources lorsque j’étais un peu bloquée en alternance. J’ai trouvé des réponses auprès de nos intervenants pour débloquer la situation.
Quelles responsabilités as-tu ? Comment La Web School t’y a préparée ?
Je suis la seule à faire ce que je fais. Je suis un peu un OVNI, un designer aux RH. Je dépends directement de la directrice du développement RH en France. Le fait que ma N+1 soit aussi haut placée me confère un vrai poids dans tout ce qui est décisionnel et stratégique. Quand je dis qu’il faut faire quelque chose, on le fait. La Web School Factory m’a bien formée à ce type de travail. Le fait de faire de très nombreux projets a été d’une grande aide. Quand je suis arrivée ici, j’avais l’impression de faire un énième projet commandé par une entreprise pour La Web School Factory, j’étais donc déjà très autonome.
Depuis ton entrée en poste quelle a été ta principale fierté ?
Le véritable challenge pour moi, ça a été la concrétisation de ce qu’on nous a appris à faire. J’avais déjà ma méthode de travail, ma feuille de route, l’idéation ne me posait pas de problème, tout cela m’était très familier. Ce qui a été en revanche très nouveau et plus compliqué, c’est quand il a fallu mettre en place ce que j’avais proposé. J’avais fait une belle présentation mais quand on m’a dit : « Ok, c’est super maintenant on y va », j’ai répondu : « Oui, mais je ne sais pas faire ». J’ai travaillé pour cela avec des opérationnels. On a fonctionné sous forme de pilote, test, retours et améliorations. J’ai construit les choses petit à petit en étant entourée de gens qui ont l’habitude de mettre des projets en forme.
Une anecdote sur ton entrée dans le monde du travail ?
Lors de mes premiers jours chez Saint-Gobain, j’avais une réunion très importante avec des RH à laquelle ma boss voulait que j’assiste pour voir comment les choses se passent. J’avais dans l’idée de ne pas m’habiller en RH parce qu’après tout, je suis Designer. J’ai mis mes baskets les plus flashys, rouge orangé. Nous étions installés autour d’une table en U. J’ai bien tendu les jambes sous la table. Pendant toute la réunion, les gens ont regardé mes chaussures. Ça détonnait ! Mais la réception de mon excentricité vestimentaire a été plutôt bonne. Tout le monde s’en amuse en disant : « C’est normal elle est designer, elle met n’importe quoi comme fringue ». J’ai réussi à m’imposer dans ce monde de RH et à revendiquer mon originalité.
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